Sur le chemin de l'Atlantide
Sur le chemin de l'Atlantide j'ai égaré
Mon cœur dans une dune de sable
Qui le jonchait tel un désert aride
Qui a connu les grands palabres
Du soleil de midi et du vent du pré.
Sans lui j' ai retourné au près de ma mère
La promesse du fils fier :faire de l'amour
Un vent pour qu'il souffle sur chaque visage ;
que quiconque le reçoit le donne en partage
Et en garde un part pour les gens autour
Elle l'a reçu et ma félicité d'avoir essayé
Une fois avant que d'échouer tel le grand
Goliate face au minuscule David pourtant
Selon toute vraisemblance, donné perdant
Au départ du combat entre le musclé et le madré
Hier au levé du soir, j'ai reçu en visite
La belle Gisèle vêtu de son corsage jaune
Qui portait dans sa frêle paume
Tel le cadeau d'une amante fait de pomme
mon cœur trouvé en un lieu inconnu et triste
Avec joie je le pris ; à ses pieds je me jetais,
Lui fis la promesse de l'aimer toujours,
De la faire voler aussi haut qu'un vautour
A condition qu'elle ne me prive de son amour
Quand mon cœur en aura besoin pour oublier sa misère
Et à ma mère je repris ma promesse
En y ajoutant une autre : être plus fort que ma condition.
Au monde je fis celle-ci : viendra le jour où par quelques ambitions
mon nom sera connu de toutes les nations
Jusqu'en Atlantide où m'attend ma déesse
Live and die for a simile
BONASSE